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mes fictions en faction
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24 janvier 2009

Souvenir perdu ch8

Chapitre 8

Assis dans la voiture, je regardais l’entrée de l’hôtel nommé « le palacio« , ses grandes colonnes de style grec entourant une porte vitré à double battant.
Un homme en costume rouge vint m’ouvrir la porte et regardant Kasami qui descendait j’en fit autant, arriver dans le hall je lui demandais:

-allez vous m’expliquer ce que nous faisons ici?

Kasami me répondit après avoir parler avec le maitre d‘hôtel qui lui demandait si il voulais son salon privé ou une table dans la salle commune:
-La salle commune sera parfaite. Viens nous allons manger.

Je le suivi dans la salle de restaurant où un jeune garçon en chemise attendait pour nous donner les menus:
-Prendrez vous un apéritif, messieurs?

Kasami commanda un scotch et moi je me contentais d’un verre d’eau. Le garçon me regarda puis me sourit et s’en alla vers le bar.
Bien que je n’es pas faim et que la nervosité montait je me mit à regarder le menu. Les plats mentionnés ne me disait rien et portait des nom plutôt agréable.
Kasami me regarda et après que le serveur nous ai apporter nos apéritif me demanda:

-Tu ne te souviens même pas que tu aime l’alcool ou tu n’en veux pas?

Je posai le menu sur la table et après avoir bu une gorgée d’eau fraiche je lui répondit:
-Je me souviens de peu de chose mais pas que j’étais un adepte de la boisson. J’y gouterais peut être pendant le repas.

J’eus l’impression que Kasami se cachait derrière son menu pour dissimulé son  expression mais après un moment il déposa sa carte et me demanda si j’avais une préférence comme je ne connaissait aucun des plat je lui fit confiance pour choisir ce qu’il fit dès l’arrivé du serveur:
-.Nous prendrons deux spécialités avec une bouteille de château brillant 76.

Le garçon fit une petite révérence et reparti vers les cuisine.
Le silence s’installa et c’est moi qui le rompis:

-Je ne sais toujours pas pourquoi vous m’avez inviter ici.

Kasami regarda autour de lui et s’exclama:
-Cette endroit est charmant je ne vois pas ce qu’il y a à redire.

Il me regarda dans les yeux et je me senti honteux de mon emportement:

-Cela n’a rien avoir avec l’endroit. Depuis que vous êtes venu me chercher à l’hôpital vous n’avez rien fait pour m’aider à savoir qui vous êtes je ne sais pas si je vous est déjà connu ni même si on était ami.

L’expression de Kasami me fit peur et il se mit à rire avant de me répondre:
-Tu n’a encore rien demander si ce n’est mon nom que le médecin t’a donner alors pourquoi me fatiguer à raconter ma vie si tu n’en a rien a faire.

Je me senti blesser de ses propos et commença à poser des questions:

-Dites moi qui vous êtes?

Il me regarda comme si je venait de lui demander de se déshabiller puis après une gorgée de scotch me répondit:
-Comme tu le sais déjà mon nom est Kasami Christopher Kasami je suis le propriétaire de cette endroit ainsi que de deux autres dans la région.

J’eus beau me répéter son nom dans ma tête rien y faisait je ne retrouvait rien le concernant dans ma mémoire alors comme il ne parlait plus je lui demandait:
-Cela fait longtemps que vous me connaissez?

Le serveur arriva avec deux assiettes qu’il déposa sur la table un sommelier derrière lui portant une bouteille qu’il déboucha et fit gouter à Kasami, celui-ci d’un signe de tête approuva et le sommelier versa le liquide dans deux verres avant de déposer la bouteille dans un seau et de s’éclipser.
L’attente me rendit si nerveux que je pris le verre de vin et but une gorgée.
Kasami me regarda avec un sourire bizarre puis me répondit:

-Environ cinq mois. Mange sinon tu ne tiendra plus debout.

Je n’avais pas remarquer que j’avais vider mon verre et me surpris à manger avec appétit le plat qui était un délice pour le palais. Entre deux bouchés je demandais:
-Comment c’était entre nous?

Kasami ne me répondit pas et continua à manger, le reste du repas se passa dans le silence seulement le tintement des fourchette sur la porcelaine brisait l’ambiance
Devenu nerveux je ne pris pas conscience que je buvais mes verres assez vite. Au dessert j’avais la tête qui tourne et je commençais à balbutier pour briser le silence:

-J’ai demander comment c’était entre nous et vous ne m’avez pas répondu.

Kasami me jeta un regard exaspérer et demanda la note au serveur puis le maitre d’hôtel arriva pour nous escorter jusqu’à la sortie, j’avais l’impression qu’ils me regardait comme si il m’avait déjà vu.

Kasami me ramena à la maison sans que je m’en aperçoive, je m’agrippait à lui comme un naufrager à sa bouée de sauvetage.
Il m’allongea sur le lit et commença à déboutonner ma chemise, le frôlement des ses doigts sur ma peau m’électrifièrent et je lui prit le visage entre mes mains et l’embrassa à pleine bouche.
Kasami se releva et sa voix m’apparu comme un murmure:

-Arrête!

Je ne compris pas et me mit à déboutonner son veston puis il se rebella:

- Si tu continue tu va le regretter

Je n’eus pas à le forcer puisque quand je me mit à caresser ses muscles sous la soie de sa chemise il poussa un râle et abandonna à ses désirs.

Le lendemain j’étais en pyjama et seul dans le lit, malgré la chaleur des draps, je me senti frigorifier, mes souvenirs était vague et j’avais la sensation d’avoir fait une bêtise.
Je ressentait encore la douceur des gestes de Kasami et son souffle sur ma peau. Quand je voulu me lever mes jambes flageolait et j’avais une douleur dans les reins
Kasami avait dû me rhabiller avant de s’en aller, j’avais le souvenir d’avoir crier un nom mais je n’arrivais pas à m’en souvenir clairement.
Cette nuit n’avait rien a voir avec la première fois ou il m’avait pris avec dureté sans se soucier de se que je voulait c’était moi qui lui avait sauté au cou et je m’en senti rougir
Sur le bureau, je vis un papier avec un trousseau de clé.
Le mot disait:

« Voilà l’adresse de ton appartement et tes clés, tes affaires y sont déjà rendu »

J’avais l’impression d’être jeté à la rue, de perdre le seul lien qui me manquait pour retrouver entièrement la mémoire.
L’ordinateur n’étais plus sur le bureau  et dans l’armoire il ne restait plus que deux ensembles et une valise. Les cartons qui étaient dans le fond avec disparu.
Lasser de ne rien comprendre à cet homme comme à mes sentiments, je me rallongeai sur le lit et me mit à sangloter contre l’oreiller.
Je ne vis pas Christopher de la journée et supposait qu’il me fuyais après ce qui s’était passer. Le silence qui régnait dans la maison ne m’encouragea pas à sortir de ma chambre, je me mis à ranger et à chercher pourquoi après m’avoir inciter à l’aimer Kasami m’abandonnait il sans explications.

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